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Mon carnet de route - Sindelfingen

21 avril 2013

Et le cyclisme en Allemagne ?

Ian Ulrich, Andre Greipel... Les Allemands font partie du peloton professionnel. Mais quel rapport nos voisins entretiennent-ils avec le vélo ? Sujet du jour !

Je ne vous cache pas qu'il ne m'a pas été possible de venir passer mon séjour en Allemagne sans emporter mon vélo avec moi. La météo pas très clémente du mois de Mars ne m'a pas donné beaucoup d'occasion de m'entrainer sur les routes du Bade-Wurtemberg, mais depuis quelques semaines, le soleil est arrivé !

Quasiment toutes les routes Allemandes sont bordées de pistes cyclables. Vu comme ça, génial. Sauf que comme en France, elles sont impraticables avec un vélo de course gonflé à 7,5bar.. Pleines de petit gravier, elles entraînent à coup sûr la crevaison (He oui, si nous ne les empreintons pas, ça n'est pas pour embéter les automobilistes, mais bien pour notre sécurité!). Je m'entraine donc sur les routes, et ça, ça ne plait pas toujours aux Allemands (cf. mon premier article sur les Allemands et leur voitures, finalement je vous confirme que leurs voitures sont équipées de Klaxon...). Disciplinés, ils appliquent les régles strictement : il y a une piste cyclable, on l'utilise.

Je croise très peu de coursiers "affutés" comme on le dit dans le jargon cycliste. Je n'ai jamais eu l'occasion de voir une affiche ou tout autre élements de promotion d'une course cycliste dans ma région au cours des 2 mois que je viens de passer ici. Il semble donc que le cyclisme sur route soit peu pratiqué. Par contre, au moindre rayon de soleil, on croise énormément de cyclotouristes ! Et contrairement en France, il y a beaucoup de dames sur les vélos. De même, en famille, avec la remorque et les enfants, le vélo-loisir est très populaire !

Au delà du loisir, le vélo est un réel moyen de locomotion, au méme titre que la voiture. Très bien équipés, ils sont nombreux à se rendre au travail en vélo, ou à aller faire les courses équipés de grosses sacoches très sophistiquées. C'est très courageux, car même lorsqu'il pleut, les collègues téméraires vont travailler en vélo. Nos voisins ont une conscience d'éco-citoyen bien plus avancée que la notre... combien de Français ont le courage de prendre leur vélo à 7h00 le matin pour aller travailler dans le noir ?... Enfin ça s'explique, les infrastructures dont ils disposent pour le stockage de leur vélo sur le lieu de travail facilite et donne "confiance". De même ici le vol n'est pas aussi répandu que chez nous. Qui laisserait un vélo à 2000€ sur le trottoire en France ? J'ai moi même fait l'expérience d'utiliser un vélo pour aller en cours à Compiègne, je ne l'ai jamais retrouvé ! Et combien de collègues de promo ont étrangement retrouvé leur bicyclette sans selle ou sans roue ?... 

Pour conclure, la région de Stuttgart est un trés beau lieu d'entrainement. Un petit col de 4 km demeure à 20 minutes de chez moi : un circuit d'entrainement au poil ! Et pour les journées pluvieuses, il y a toujours le Home Trainer que j'ai pris le soin d'emmener ! ;-)

 

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2 avril 2013

Travailler avec les Allemands !

Dans l'automobile, on associe les Allemands a la rigueur, la précision, la ponctualité... Mais qu'en es t-il en vérité ? Quels travailleurs sont les Allemands ? Zoom sur les Allemands au travail.
 
Premier point : l'environnement de travail est très formel. Exit le tutoyement instauré dans les boites francaises pour créer de la proximité.  Les collaborateurs même co-équipiers s'interpellent par leur nom de famille et se vouvoyent. De même, la hiérachie n'est pas horizontale comme cela tend a le devenir en France, mais bien verticale. Cela rend les décisions assez lentes car il y a beaucoup d'intermédiaire avant le décideur ( on n'interpelle pas le chef de son chef pour aller plus vite!), mais c'est aussi trés positif car ce climat formel instaure du respect et un environnement de travail saint et explicite.
 
Travailler en Allemagne c'est participer à des réunions qui démarent à l'heure ! Dans le cadre de mon stage il s'agit d'une coopération franco-allemande et c'est la ponctualité qui est source de tension ! J'ai l'exemple d'une réunion qui était plannifiée a 9h, à laquelle les francais se sont présentés a 9h10 et qui n'a vraiment commencée qu'à 9h25... Pas très bien vu de la part des Allemands ! Ces réunions sont très bien organisées, le demandeur de la réunion se dote toujours d'un ordre du jour, qu'il énnonce au début de sa réunion et qu'il fait approuver à toutes les personnes présentes (ca fait réver !). Autre différence au sujet des réunions : ils se focalisent sur la qualité et non la quantité. Ici on ne voit pas de personne quitter la salle en avance prétextant une autre réunion importante en parallèle (et globalement ici on préfére 2 réunions sur la journée très longues ou tout est abordé que 6 ou 7 réunions de 30 minutes...).
 
Ensuite, ils ont une vue trés détaillée de ce qu'ils font, alors que notre vision francaise est beaucoup plus globale. Lorsque je présente des choses en Allemagne je présente un processus global, en m'arrétant sur certains détails que je juge importants, certes, mais avant tout c'est plutot une philosophie, une idée générale que je souhaite faire passer. Et c'est là que c'est très difficile car mes collègues me posent des questions trés précises sur des détails qui pour moi n'étaient pas importants à la compréhension. Oubliez les formules "grosso modo" "en gros" "globalement"... Pour reprendre l'expression d'une enseignante franco-allemande : les Francais ne connaissent rien sur tout, les Allemands connaissent tout sur rien ! :-) Ca résume bien.
 
Enfin, la communication est beaucoup plus épurée :
- A expose son point de vue
- B l'écoute
- A a terminé
- B répond
- A ne reprends la parole tant que B n'a pas terminé.
 On est loin de ce schéma en France : on reformule, on souffle, on rigole, on hausse les sourcils, on se permet d'interrompre en pleine explication, l'attention est souvent déviée par les PC et autres smartphones sur la table... ce qui crée quelque chose de bien plus brouillon. Par contre il en résulte souvent un gain de temps, ce qui n'est pas le cas en Allemagne ou on passe un temps monstrueux sur des petits détails en exposant à tour de rôle sont point de vue. Dans tous les cas j'apprécie vraiment leur écoute et le fait qu'ils sont très rarement dans le jugement !
 
 
GLOBALEMENT (haha) il n'a a pas un meilleur modèle que l'autre. Il y a du bon a prendre dans les 2 cas : la performance de leur réunion et le coté formel des organisations avec le respect et l'écoute qui vont avec, mais notre flexibilité dans la prise de décision, et la gain de temps lié a notre vision globale sont des atouts également.
Travailler avec les Allemands est vraiment une expérience que je recommande aux Francais car on se rend compte de nos défauts, tout en apprennant de leurs qualités ! C'est très enrichissant !
22 mars 2013

Et si ce stage n'avait pas été obligatoire ?...

Ce stage a l'étranger étant obligatoire dans le cadre de ma formation, je me suis posée la question suivante : L'aurais-je fait si j'avais eu le choix ? Très certainement, non : partir plusieurs mois, toute seule,sûrement pas, c'est pas pour moi, je n'en suis pas capable. Effectivement, envisager ce stage qui m'étais imposé n'a pas toujours été facile !

Il y a eu plusieurs phases :

1 La phase où c'était très loin : oui bon dans 1 an je serai à l'étranger pour un stage... ça ne m'enchante pas trop mais je n'ai pas le choix !

2 La phase ou il fallait commencer à trouver un stage : dans 6 mois j'y serai il faut commencer à postuler. Je me suis posé la question du pays, de l'entreprise... c'est une période ou j'ai eu la possibilité de faire ce que je voulais de ce stage imposé : je l'ai soignée et j'ai voulu trouver le stage le plus motivant possible. J'ai réussi a obtenir ce que je souhaitais : un stage chez Mercedes en Allemagne : soulagemement !

3 La phase "je pars dans quelques semaines" : Là il faut trouver un logement, régler les formalités administratives. Pour moi ça a été la plus difficile des phases. J'ai beaucoup douté de ma capacité à supporter tant de nouveauté, et surtout en étant seule dans un pays inconnu. Et chercher un logement en Allemagne sans parler Allemand n'est pas très facile...

4 La phase de la première semaine : tout va très vite, a peine arrivée qu'on peut déja dresser le bilan de la semaine : nouvelle maison, nouveau boulot, nouveau pays, nouvelle langue... effectivement ça fait beaucoup de nouveau, "ça va être dur" ai-je pensé...

5 Aujourd'hui : j'ai construis mes repères, mon nouveau monde professionel me devient familier, je m'approprie les environs... Voilà je peux enfin profiter de l'expérience. Et là à mon grand étonnement, je suis ravie d'être ici. Ca a vraiment été l'opportunité de me surpasser, d'aller au delà de mes craintes pour finalement me rendre compte que je m'en sortais très bien! 

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Tout ça pour dire qu'avant mon départ j'avais beaucoup consulté les forums sur les départs à l'étranger, et les retours très positifs des expatriés me laissaient perplexe. Si aujourd'hui je devais laisser un message sur ces forums je dirais aux hésitants : "foncez, faites le, dépassez-vous!!!". J'ai appris autant de chose ici en 1 mois que en 1 an en France. Et toute cette nouveauté est vraiment stimulante, et plus on découvre, plus on a envie de découvrir! Je me languis d'être le week end, pour enfiler mes baskets et découvrir le sol allemand du matin au soir! C'est une vraie leçon de vie car ici, je n'ai pas d'autre choix que de croire en moi et de me faire confiance. Définitivement je ne regrette pas d'être ici et je conseillerai à toutes les personnes qui en ont la possibilité, de partir à l'étranger. Il y a beaucoup de belle chose à voir, tant de chose à apprendre sur les autres et sur soi !

Bon c'est sûr, il y a des moment pas faciles : difficulté à me faire comprendre par exemple... Je me suis découvert des talents de mime et par la même occasion que ce language était universel ! ;-)

19 mars 2013

Langues !

Alors, ça fait quoi de vivre dans un pays où on ne parle pas la langue ? Et oui, je suis en Allemagne sans parler Allemand… Comment je survis ? Comment ça se passe en contexte professionnel ? Et le reste du temps ? Je vous explique…

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Venir en Allemagne n’était pas spécialement un choix, ce que je voulais avant tout c’était travailler avec Daimler. Bon, il s’avère que Daimler est une entreprise Allemande, et que forcément, cette expérience allait se dérouler sur le sol Allemand. Dies ist kein Problem… La langue de la coopération entre Renault et Daimler étant l’anglais, j’ai postulé pour mon stage en anglais et tous les échanges avec mon entreprise d’accueil ont été faits en Anglais. Jusque-là, facile.

L’étape post sélection, c’était l’organisation de mon stage : trouver un logement et régler toutes les formalités administratives. Un peu (voire carrément…) moins facile. Déjà, comment on trouve une location meublée sur le territoire Allemand depuis la France ? Via le site www.connexion-francaise.com j’ai trouvé une liste de sites internet d’immobilier, et par chance les Allemands sont très friands de la location, voire de la sous-location. (Ben oui quand on a une voiture à 150 000 € il faut bien trouver une source de revenus !). Lors de mon premier appel vers un propriétaire Allemand, sans trop d’espoirs je tente « Sorry but I am French, can you speak english ? » et quel ne fut pas mon étonnement lorsque j’entendis «  ya, of course we can speak english ». Sauvée ! De manière générale, les allemands ont une très bonne maitrise de l’anglais. Je pense si on renversait la situation, un étudiant allemand aurait plus de mal à parler en anglais avec un couple de propriétaire sexagénaire français (les Français et les langues étrangères…). J’ai donc finalement trouvé un 30m² meublé a 20 minutes de mon bureau assez facilement (avec quand même la difficulté de trouver un propriétaire acceptant de louer son appartement pour 3 petits mois).

Deuxième étape : les formalités administratives. Mon entreprise d’accueil bien que plutôt mondialisée me m’a proposé que des documents en allemands : contrats, confidentialité, renseignements… J’ai eu la chance de bénéficier de l’aide d’une enseignante franco-Allemande pour la traduction. Il a fallu dans le cadre de mon stage, que j’ouvre un compte bancaire Allemand. Je crois que ça a été l’étape la plus compliquée. J’ai fait une demande sur une banque en ligne www.postbank.de avec l’aide gracieuse de la traduction automatique google (qui parfois se montre quelque peu incohérente…). Documents papier à signer, à renvoyer, a documenter… avec un peu de patience et un traducteur je m’en suis finalement sortie !

Et au-delà, dans la vie de tous les jours ?... En fait, mon stage ici m’a permi de découvrir que nous avons une capacité a apprendre assez rapidement en situation. Je me suis apercu que j’intégrais beaucoup de vocubulaire sans m’en rendre compte : Ausgang, Eingang, drucken, genau (respectivement sortie, entrée, imprimer, exactement). Et aujourd’hui après 4 semaines en Allemagne je suis capable de comprendre ce dont parlent 2 personnes qui discutent, même si je ne sais pas encore distinguer leur position sur le sujet ni les détails…. Et encore une fois lors de mes visites, ou autres sorties le soir ou le week end, je me sers beaucoup de l’anglais qui est bien utilisé par les Allemands !

En gros si vous vous posez la question de vous rendre en Allemagne pour des vacances ou pour un stage et que vous ne parlez pas Allemand, n’hésitez pas, c’est vraiment réalisable (sous reserve d’avoir quelques bases en Anglais) ! Je ne sais pas si je peux généraliser, mais la région ou je me situe est vraiment très agréable à vivre, les gens sont très ouverts et bienveillants meme si vous ne parlez pas leur langue. De meme le contexte professionnel est très différent et vraiment agréable… mais ca, ca fera l’objet d’un article a part entière ;-)

 

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13 mars 2013

Les Allemands, ces éco-citoyens...

Puisqu'on m'a demandé plus d'articles sur ce blog, en voici un sur le sujet de....l'éco-citoyenneté !

"Tu verras les Allemands font bien plus attention à leur impact environemental que nous, en France". Effectivement, derrière tous les pré-jugés se cache une petite vérité. L'exemple le plus flagrant ? Les consignes !

 

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Les rayons de boissons dans les super-marchés ne ressemblent en rien à ceux que nous avons en France. Le concept de la bouteille consignée est une vraie réalité : les bouteilles d'eau (souvent gazeuses au passage) sont vendues par 6 ou 12 dans des petites cagettes en plastique. Le principe est le suivant : vous emportez votre cagette pleine, et retournez au magasin cette même cagette avec vos bouteilles vides. Le retour des bouteilles se fait à l'aide d'un dispositif automatique au premier abord assez compliqué (on est bien loin de la consigne sur le pas de la porte!). Alors evidemment ça marche avec les bouteilles en verre qui sont très majoritairement présentes, mais aussi les bouteilles en plastique !

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Lors de mes premiers pleins de course en tant que bonne Française, je remplissais mon caddy de pack d'eau en bouteille plastique, mais en y réfléchissant bien, j'ai adopté la démarche en passant aux bouteilles consignées ! Pourquoi ? Sur internet, j'ai trouvé le chiffre suivant : Chaque seconde ce sont plus de 6 600 bouteilles de boissons en plastique qui sont utilisées aux Etats-Unis, 400 000 par minutes et 210 milliards par an. Une montagne de plastique. Aie aie aie... c'est vrai que ça fait beaucoup de plastique ça ! Le circuit fermé des bouteilles en verre c'est une vraie bonne solution pour ne pas priver les gens d'eau en bouteille tout en preservant un peu notre chère bonne Terre.

Sur le monde du travail, les consignes sont aussi très répendues : à la cantines les bouteilles en verre sont consignées, et les machines de retour de bouteille vide (verre et plastique) sont dans tous les couloirs. Mégarde à celui qui osera jeter une bouteille en plastique dans une poubelle, j'en ai fait les frais croyez-moi ça n'est pas du tout apprécié par nos voisins les Allemands ! ;-)

Bon d'accord à coté de ça ils roulent en Porsches Carrera, en audi R8 ou en Q7... disons qu'ils compensent leurs efforts quotidien pour apprécier la mobilité version Deutsh Qualität ! :-D

 

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9 mars 2013

Stuttgart

Aujourd'hui, zoom sur Stuttgart. Par un beau samedi ensoleillé, je me suis laissée emportée dans les rues d'une ville bondée. Allez, je vous raconte !

"Tiens, un beau parking a 2 pas du centre-ville... super !". En approchant le coeur de la ville, je tombe sur une brocante, installée à l'ombre des arbres d'une place en pavés. Il y a du monde. Des vieilles cartes postales, des vases, des chapeaux et autres bibelots... Décidement non, je n'ai pas trouvé mon bonheur. En poursuivant mon chemin, sur une autre place, un marché aux fleurs : des jolies couleurs, et de bonnes odeurs, la journée commence bien.

Pour se rendre au centre-ville, il faut passer devant le musée du Länder Bade Wurtemberg -"je le visiterai, mais un jour où il pleuvra!". Nous voilà maintenant sur la place principale de la ville. C'est noir de monde, pourtant il est 10h du matin. Il y a beaucoup de musiciens. Un groupe de musique type jazz manouche est en train de jouer "Aux champs Elysée", la version est très rythmée. Ah mais dites-moi... les Allemands connaissent très bien cette chanson ! (C'est bon d'entendre du Français!)

Macdo, H&M, Zara, Foot locker, en fait, tous les centres-villes sont les mêmes. C'est d'un coté assez réconfortant, car cela nous rapproche de nos repères, mais d'un autre coté c'est un peu décevant lorsque l'on cherche du dépaysement ! Au fil de mon shopping, je tombe sur un office de tourisme... enfin cet office de tourisme ressemblait plus à une boutique de goodies Mercedes-benz (mais n'y aurait-il que ça à valoriser dans la région?). Bon la visite du musée Mercedes-Benz est à plannifier !... 

Fatiguée d'avoir beaucoup marché dans les rues des la ville, je retourne à la voiture... 8,50€ de parking !!! -"Bon, en même temps, il était à deux pas du centre ville...."

Sur la route, arrêt a Tübingen en prenant garde cette fois d'être sur un parking gratuit :-). C'est moins peuplé mais l'architecture est beaucoup plus sympa : maisons à colombages, petites rues en pavés... Une belle petite promenade ! C'est une ville étudiante avec beaucoup de nationalités différentes, dont pas mal de Français !

Une belle journée bien remplie, dont je vous partage des photos!

 

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5 mars 2013

Culture Allemande [1]

Puisque ce stage a vocation a être un expérience "interculturelle" avant tout, culture Allemande au sujet du jour !

Sans être dans le clichet, j'aimerai consacrer ce premier article à "l'Allemand et à sa voiture". Dix jours passés ici suffisent à remarquer à quel point la voiture est une chose importante aux yeux des Allemands. Les grosses voitures puissantes semblent être ce qu'ils préférent :-) 

Sindelfingen est LA ville Mercedes-Benz : centre de Recherche et dévelopement, usine de production des Mercedes-Benz Classes C, E et S, concessions... Et les habitants ou travailleurs de la ville semblent en être très fiers au vue du nombre de Mercedes roulant dans les environs. Inutile de préciser que j'ai du mal à trouver des copines Clio à Sindelfingen... D'ailleurs plus généralement, il y a très peu de voitures Françaises dans la région de Stuttgart. Les moins riches optent pour la SMART (conçue également à Sindelfingen). Pour vous donner la meilleure image du traffic routier, imaginez une fourmillère avec plein de fourmis qui grouillent partout.... si vous tenez l'image, remplacez les fourmis par des SMART (ça y est, vous y êtes!).

Je n'avais jamais vu des automobilistes aussi soigneux que depuis que je suis ici. Si vous voulez faire fortune, ouvrez un centre de nettoyage voiture à Stuttgart ! Le week-end, les voitures font la queue à toutes les stations de nettoyage jusqu'à plusieurs dizaines de mètres sur la route : et ca frotte, ça nettoie, ça aspire... et l'attente ne les rebute pas !

Ce qui est agréable ici, c'est que malgrès le monde, le traffic est bien organisé. Les automobilistes sont bienveillants, disciplinés et patients. Je ne sais même pas si les voitures sont équipées de Klaxon ici... :-)

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2 mars 2013

Premier message !

Bienvenue sur mon carnet de route ! Je n'ai pas trouvé de meilleur support que ce blog pour vous faire partager mon séjour de 3 mois en Allemagne . J'espère que vous prendrez plaisir à me lire et à suivre ainsi le déroulement de cette éxpérience inter-culturelle ! 

Puisqu'il faut bien commencer quelque part, commencons par le début ! Pourquoi ce stage ?...

C'est bien simple ! Cette expérience de 3 mois à l'étranger est à réaliser dans le cadre de ma formation en école d'ingénieurs que je réalise à l'UTC (Université de Technologie de compiègne). Je suis cette formation par la voie de l'apprentissage, accompagnée par l'usine de carrosserie-montage Renault de Maubeuge. Or, en 2010, un contrat de partenariat a été signé entre les 2 constructeurs Renault et Daimler. Mes missions en tant qu'apprentie chez Renault étant relation avec ce contexte de collaboration, je souhaitais aller plus loin... en réalisant un stage chez Daimler ! Après avoir postulé, je fus acceptée et il ne restait plus qu'à organiser mon départ !

Mon stage se déroule donc du 25 février au 25 mai 2013, au sein de la "SMART Area" de Böblingen. Je suis à nouveau missionnée dans le cadre du partenariat entre Renault et Daimler, ce qui concrétise mon envie de vivre la coopération au sein des deux entitées ! Après avoir fabriqué des Kangoo, je conçois maintenant des Smart : nouveaux métiers, nouvelles vision de l'automobile, nouvelles méthodes de travail... Je suis ravie ! J'ai déja pû noter quelques différences sur la manière de travailler en France et en Allemagne, mais aussi sur le travail en R&D contre le travail en usine. Mais ce sujet fera l'objet d'un article à part entière !!!

Ce premier article, j'ai décidé de l'illustrer avec une carte de l'Allemagne sur laquelle on peut situer Böblingen : En périphérie de Stuttgart, dans le land du Bade-Wurtemberg (d'où le nom de ce blog) ! ;-)

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